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5 conseils pour choisir votre statut juridique

Nos 5 conseils pour choisir votre statut juridique. La forme juridique de votre activité à un impact sur votre activité, vos responsabilités, votre rémunération, votre couverture sociale, votre mode d’imposition…

Conseil n°1 :Ne vous précipitez pas !

Le choix de votre statut juridique est une étape cruciale dans la vie d’un entrepreneur. Il ne faut pas prendre cette décision à la légère, car elle a des répercussions profondes non seulement sur votre activité professionnelle, mais aussi sur votre vie personnelle. Le statut que vous choisissez détermine votre régime fiscal, vos obligations comptables, ainsi que votre protection sociale. Par exemple, en tant que micro-entrepreneur, vous bénéficiez d’un régime simplifié, mais avec des plafonds de chiffre d’affaires stricts et une couverture sociale faible. En revanche, si vous optez pour une société comme une SASU ou un statut similaire comme le portage entrepreneurial, les obligations fiscales et comptables seront plus lourdes, mais la structure offrira plus de possibilités d’évolution.

Même si vous avez la possibilité de changer de statut en cours d’activité, il est préférable de bien réfléchir en amont et de faire le choix le plus adapté à vos besoins dès le départ. En effet, un changement de statut peut entraîner des démarches administratives longues et parfois coûteuses. De plus, cela peut impacter la confiance de vos clients et partenaires, qui pourraient percevoir ces modifications comme une instabilité. Prenez donc le temps d’étudier toutes les options qui s’offrent à vous. Cela vous permettra de prendre une décision éclairée et d’éviter des erreurs qui pourraient freiner votre activité.

Conseil n°2 :Non, la microentreprise n’est pas le seul moyen d’entreprendre simplement.

La microentreprise est souvent perçue comme la voie royale pour se lancer dans l’entrepreneuriat. C’est effectivement un statut très populaire, notamment pour ceux qui souhaitent tester une activité en parallèle de leur emploi ou qui débutent avec peu de ressources. Cependant, il est important de savoir que ce n’est pas l’unique option pour entreprendre de manière simplifiée.

En tant qu’entrepreneur individuel, plusieurs statuts s’offrent à vous selon votre situation et vos ambitions. La microentreprise est idéale pour un complément d’activité ou pour une activité à petite échelle, car elle propose un régime simplifié avec des formalités allégées. Toutefois, elle comporte des limitations, notamment en termes de chiffre d’affaires annuel (72 600 euros pour les prestations de services, par exemple). De plus, vous serez personnellement responsable des dettes de l’entreprise, ce qui peut constituer un risque pour votre patrimoine personnel.

L’entreprise individuelle (EI), quant à elle, offre plus de souplesse. Vous pouvez choisir entre le régime de l’auto-entrepreneur ou opter pour le régime réel simplifié si votre chiffre d’affaires dépasse les seuils de la microentreprise. En EI, vous avez la possibilité de déduire vos charges réelles, ce qui peut être intéressant si votre activité génère des frais importants. De plus, ce statut permet de mieux protéger votre patrimoine personnel grâce à la déclaration d’insaisissabilité, même s’il reste une responsabilité directe sur les dettes.

Le portage entrepreneurial, quant à lui, est une alternative intéressante si votre activité est éligible. Ce statut permet aux indépendants de bénéficier des avantages d’un entrepreneur tout en ayant une structure légère et sécurisée. Vous n’avez pas besoin de créer une société, vous travaillez sous le SIRET de la société de portage qui se charge de la gestion administrative et comptable. Ce modèle vous offre la flexibilité d’un indépendant, tout en vous permettant de cotiser au régime général de sécurité sociale, comme un salarié. Le portage entrepreneurial est particulièrement intéressant pour les freelances ou les consultants qui veulent se concentrer sur leur cœur de métier sans les contraintes administratives.

 

Conseil n°3 : Prenez en compte les frais de démarrage, les frais de fonctionnement et les frais de clôture.

Entreprendre peut avoir un coût. En entreprise classique, sans assistance, il faut compter au minimum 700 € pour s’immatriculer en société. Les frais de cessation sont tout aussi significatifs.

En microentreprise, pas de frais de démarrage ni de frais de clôture. Cependant, il n’est pas permis de déduire vos dépenses d’exploitation de votre chiffre d’affaires. Ce qui signifie que, même si vos frais de fonctionnement (assurance RC, expert-comptable, frais de déplacement, coût de votre logiciel métier, prix des publicités que vous avez mises en place…) sont supérieurs à votre chiffre d’affaires, vous allez quand même payer des cotisations sociales et une imposition à hauteur de ce dernier.

Conseil n°4 : Ne sous-estimez pas les démarches administratives.

En 2021, 32 % des personnes de plus de 18 ans ont abandonné face aux démarches administratives. Les raisons invoquées sont des problèmes informatiques ou des démarches jugées trop complexes.

En entrepreneuriat, ne prenez pas les tâches administratives à la légère, vous en rencontrerez forcément tout au long de l’exercice de votre activité et sous différentes formes :

  • Formulaires pour l’immatriculation
  • Déclaration de votre chiffre d’affaires
  • Déclaration de votre TVA
  • Contrats
  • Facturation et relance de vos clients
  • Suivi des dossiers (mutuelle, prévoyance)
  • Veille juridique, légale et métiers.
  • Gestion financière
  • Règlement des charges sociales
  • Déclaration des revenus
  • Tenue d’une comptabilité

Donc si ce n’est pas dans votre champ de compétence, prenez en compte que vous allez devoir déléguer une partie de ces tâches aux profits de vos activités rémunératrices.

La solitude de l’entrepreneur face aux tâches administratives va souvent le conduire à payer pour bénéficier de formation de conseil, d’administratif, fiscaux, financier ou comptable.

C’est pourquoi, si vous n’êtes pas autonome en gestion, administratif, finance et organisation, nous vous déconseillons l’autoentreprise.

Conseil n°5 : Simulez votre salaire ; mais pas que !

Grâce à différents simulateurs, comme celui pour les microentreprises ou le notre par exemple, vous pouvez aisément comparer deux statuts. Mais, il ne faut pas regarder uniquement ce qui tombe dans votre poche à la fin du mois.

Prenez également en compte ; la couverture sociale, le mode d’imposition, la prise en charge de vos frais…

Par exemple, à chiffre d’affaires équivalent, le statut du microentrepreneur peut paraitre plus avantageux, mais en portage entrepreneurial, vos frais n’étant pas soumis à cotisation sociale ni à imposition, la base d’imposition sera également plus faible… De plus, chez Nexco portage entrepreneurial, la gestion, le conseil, l’accompagnement, la comptabilité, la fiscalité et la paie sont inclus aux frais de gestion

 

Maintenant que vous avez pris connaissance de nos 5 conseils pour choisir votre statut juridique, vous êtes prêts à décortiquer notre article sur les différents statuts avec leurs avantages et leurs inconvénients.

 

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