Nos 5 conseils pour choisir votre statut juridique. La forme juridique de votre activité à un impact sur votre activité, vos responsabilités, votre rémunération, votre couverture sociale, votre mode d’imposition…
Conseil n°1 :Ne vous précipitez pas !
Le choix de votre statut juridique à un impact sur votre vie professionnelle, mais aussi sur votre vie personnelle. Même si vous pouvez transformer votre statut juridique en cours d’activité, il est important d’avoir toutes les cartes en main pour faire le choix le plus judicieux.
Conseil n°2 :Non, la microentreprise n’est pas le seul moyen d’entreprendre simplement.
En tant qu’entrepreneur individuel, pour votre statut juridique vous avez le choix, entre :
- la microentreprise (qui est le statut idéal pour les compléments d’activité),
- l’Entreprise individuelle
- Le portage entrepreneurial (si votre activité est éligible)
Conseil n°3 : Prenez en compte les frais de démarrage, les frais de fonctionnement et les frais de clôture.
Entreprendre peut avoir un coût. En entreprise classique, sans assistance, il faut compter au minimum 700 € pour s’immatriculer en société. Les frais de cessation sont tout aussi significatifs.
En microentreprise, pas de frais de démarrage ni de frais de clôture. Cependant, il n’est pas permis de déduire vos dépenses d’exploitation de votre chiffre d’affaires. Ce qui signifie que, même si vos frais de fonctionnement (assurance RC, expert-comptable, frais de déplacement, coût de votre logiciel métier, prix des publicités que vous avez mises en place…) sont supérieurs à votre chiffre d’affaires, vous allez quand même payer des cotisations sociales et une imposition à hauteur de ce dernier.
Conseil n°4 : Ne sous-estimez pas les démarches administratives.
En 2021, 32 % des personnes de plus de 18 ans ont abandonné face aux démarches administratives. Les raisons invoquées sont des problèmes informatiques ou des démarches jugées trop complexes.
En entrepreneuriat, ne prenez pas les tâches administratives à la légère, vous en rencontrerez forcément tout au long de l’exercice de votre activité et sous différentes formes :
- Formulaires pour l’immatriculation
- Déclaration de votre chiffre d’affaires
- Déclaration de votre TVA
- Contrats
- Facturation et relance de vos clients
- Suivi des dossiers (mutuelle, prévoyance)
- Veille juridique, légale et métiers.
- Gestion financière
- Règlement des charges sociales
- Déclaration des revenus
- Tenue d’une comptabilité
- …
Donc si ce n’est pas dans votre champ de compétence, prenez en compte que vous allez devoir déléguer une partie de ces tâches aux profits de vos activités rémunératrices.
La solitude de l’entrepreneur face aux tâches administratives va souvent le conduire à payer pour bénéficier de formation de conseil, d’administratif, fiscaux, financier ou comptable.
C’est pourquoi, si vous n’êtes pas autonome en gestion, administratif, finance et organisation, nous vous déconseillons l’autoentreprise.
Conseil n°5 : Simulez votre salaire ; mais pas que !
Grâce à différents simulateurs, comme celui pour les microentreprises ou le notre par exemple, vous pouvez aisément comparer deux statuts. Mais, il ne faut pas regarder uniquement ce qui tombe dans votre poche à la fin du mois.
Prenez également en compte ; la couverture sociale, le mode d’imposition, la prise en charge de vos frais…
Par exemple, à chiffre d’affaires équivalent, le statut du microentrepreneur peut paraitre plus avantageux, mais en portage entrepreneurial, vos frais n’étant pas soumis à cotisation sociale ni à imposition, la base d’imposition sera également plus faible… De plus, chez Nexco portage entrepreneurial, la gestion, le conseil, l’accompagnement, la comptabilité, la fiscalité et la paie sont inclus aux frais de gestion
Maintenant que vous avez pris connaissance de nos 5 conseils pour choisir votre statut juridique, vous êtes prêts à décortiquer notre article sur les différents statuts avec leurs avantages et leurs inconvénients.