Se mettre à son compte c’est travailler pour soi-même, sans avoir de patron. Nous allons voir dans cet article les étapes nécessaires pour y parvenir.
1 – Quel est le meilleur statut pour se mettre à son compte ?
Pour devenir indépendant financièrement, plusieurs statuts s’offrent à vous.
Votre choix va se faire selon ;
- Votre situation actuelle
- Les frais professionnels engendrés par votre future activité (déplacement, logiciel métier…)
- Le chiffre d’affaires visé
- Si vous entreprenez seul ou avec un associé
- Si vous allez embaucher un salarié rapidement
- La manière dont vous souhaitez vous rémunérer.
- Votre aisance administrative et comptable
- Votre capacité réelle de gestion
En fonction de cela, il existe 3 façons d’entreprendre en tant qu’indépendant en France :
- En tant qu’entrepreneur individuel via la microentreprise ou l’entreprise individuelle.
- À travers une société comme la SASU
- Par le biais d’une société de portage entrepreneurial.
Il vous faut analyser votre situation et les besoins futurs de votre activité professionnelle pour faire le bon choix. Chaque statut comporte des avantages et des inconvénients ;
Par exemple, la microentreprise a un faible taux de cotisation et une couverture sociale faible. Ce qui est très avantageux en cas d’activité secondaire, mais qui peut s’avérer très contraignant si vous avez des projets personnels importants.
Si ce n’est pas déjà fait, foncez lire notre article sur le comparatif des statuts juridiques !
2 – Faire de son business sa priorité :
La réalité des indépendants aujourd’hui, surtout quand ils sont seuls, c’est qu’à l’échelle de la semaine ils doivent :
- prospecter (20% de leur temps minimum)
- réaliser les missions en cours
- gérer leur administratif et les impondérables
Cependant la priorité numéro un c’est surtout le business et sa capacité à vous rémunérer et à absorber vos charges d’exploitation.
3 – Comment être sûr de gagner suffisamment pour en vivre ?
Le principal frein à l’entrepreneuriat est évidemment la crainte de ne pas subvenir à ses besoins, et à ceux de sa famille le cas échéant.
En salariat, comme en entrepreneuriat, l’argent reste le nerf de la guerre.
Bonne nouvelle, si vous optez pour le portage entrepreneurial, vous avez déjà la charge mentale de l’administratif et de la comptabilité en moins. Vous pouvez donc vous dédier à vos clients et aux formations nécessaires au bon développement de votre activité.
La CMA et la CCI proposent des formations adaptées, nous vous en avons sélectionné quelques-unes :
- Sur le site de la CMA (https://www.cma-lyonrhone.fr)
- Améliorer sa visibilité avec les outils Google.
- Construire des outils de communication pour mieux vendre
- Développer son entreprise, adopter la bonne stratégie
- Gérer son temps et concilier vie pro & vie perso
- Sur la CCI formation (https://www.cciformationpro.fr)
- Mieux communiquer avec la PNL
- Entretenir son réseau professionnel pour se développer
- Connaitre et valoriser ses softs skills
Au-delà des formations qui vous permettront d’acquérir des compétences pour attirer les clients par vous-même, vous pouvez également vous appuyer sur des plateformes de mises en relations comme Malt ou crème de la crème.
4 – Quels sont les métiers pour se mettre à son compte ?
N’oubliez pas que pour attirer des prospects et les transformer en clients, il faut que vous soyez convaincants et compétents.
Choisissez donc une activité en lien avec vos passions, vos compétences, vos expériences.
En tant que Freelance, vous pouvez exercer toutes sortes de métiers ; graphiste, formateur, consultant, assistante administrative… le recours aux freelances s’est démocratisé dans les entreprises.
Vous pouvez également vous inspirer de notre article sur les secteurs porteurs de 2023.
Nous vous invitons à lire également notre article intitulé « comment devenir entrepreneur » pour avoir le bon mindset 😊